La Méditerranée dans la première moitié du XIX siècle (1815-1840). Impuissance ottomane et premières affirmations nationales et européennes.

 Le recul territorial de l’EO est du au réveil des nationalismes, des projets étatique et la montée en puissance des européens. Autour de 1840 il y a une rupture dans l’EO, en 1939 c’est la période des Tanzimat (réorganisation) avec pour but d’enrailler le déclin territorial. 1841 est la fin de la crise orientale. Les grandes puissances, sauf la France, ont un rôle majeur pour imposer à Méhémet Ali, le Khédive d’Egypte, l’abandon de son empire. Il doit rendre la Syrie, l’Arabie et la Crète au Sultan. C’est un triomphe de la politique extérieur de l’anglais Palmerston et un affront à la France. Il y a la convention des détroits entre cinq grandes puissances (Anglais, Autriche, Russie, France, Turquie). L’EO s’engage à interdire le passage a tous les autres navires étrangers. C’est donc un triomphe sur la Russie qui n’a pas accès à la méditerranée mais qui garde la mer noire.
L’Egypte a un projet modernisateur porté par Méhémet Ali, on peut se demander si ce projet est égyptien ou portée par les français.
La question nationalitaire identitaire se pose. Cette question est aussi d’origine romantique.

I) L’EO : le temps des premières réformes de Selim III (1789-1807) et Mahmud II (1808-1839).

A) L’impulsion des Sultans.

L’EO prend conscience de son retard que le plan militaire. Face aux Russes ils sont sous équipés. En 1801, l’Egypte n’a pas remporté de victoire face à la France sans l’aide de l’Angleterre. En 1811, le sultan ne peut pas lutter contre les fanatiques religieux les Wahhabites de la péninsule arabique. Il demande à Méhémet Ali d’envoyer une armée pour empêcher la dynastie des Saoud qui s’approche de la Syrie. L’EO ne peut pas assurer sa propre protection.
Les réactionnaires sont ceux qui pensent qu’il est possible de se moderniser en s’inspirant du passé. Les réactionnaires sont les Janissaires ou