Les animaux dénatures
Les jeux de langage.
Peines d'amour perdues.
Shakespeare.
Plan :
I)Introduction.
II)Repérage.
A)Stylistiques.
B)Grammaticaux.
III)Exploitation.
IV)Conclusion.
I)Introduction :
Dans Peines d'amour perdues de Shakespeare, beaucoup de jeux stylistiques et grammaticaux sont utilisés tout au long du texte.
Nous nous penchons essentiellement sur la scène des russes, scène II, acte V, qui est un passage où beaucoup de jeux de langage sont employés et et essayons d'éclaircir les idées de Shakespeare dans ces tournures de phrases.
Aussi, nous ferons trois propositions d'exploitation possibles dans le but de montrer notre interprétation du texte.
II)Repérage :
A) Stylistiques :
Page 281 :
LA PRINCESSE : « Si fait, tout l'amour rimé dont peut-être bourré une feuille de papier, écrite des deux côtés, sur la marge, partout, et cachetée à l'effigie de Cupidon »
ROSALINE : «L'amour est tout à fait d'âge à prendre le titre de cire. Voilà cinq mille ans qu'on le traite d'enfant. »
La Princesse reçoit une lettre d'amour dont le sceau est à l'image de Cupidon.
« Voilà cinq mille ans qu'on le traite d'enfant.» est une allégorie de l'Amour, en effet, Rosaline explique que Cupidon est le symbole de l'Amour depuis des milliers d'années.
Page 283 :
MARIA : « la folie chez le fou n'est pas aussi saillante que chez le sage qui s'affole. »
La figure de style en question est une allitération, en effet on remarque les lettres
« F » et « S » sont répétées : Folie ; Fou ; aFFole ; Saillante ; Sage ; S'affole.
Page 283:
LA PRINCESSE : « Voici venir Boyet, la gaité sur la face! »
BOYET : « Ah! Je suis poignardé de rires. »
La figure de style présente dans cette tirade est une antiphrase car elle exprime une idée: « rires » par son contraire: « poignardé » dans une intention ironique.
P.287:
LE ROI : « Dites lui que nous avons mesuré bien des milles pour danser une mesure avec elles sur cette pelouse »
BOYET : « Ils disent