Les animaux malades de la peste
Intro :
• Fable distrayante, avec une description des circonstances, des pers, une richesse du dialogue. La Fontaine donne autant d'importance au récit qu'à la morale mais garde une visée satirique. On assiste ici à une démonstration de la loi sociale : la raison du plus fort.
• La fable amène une réflexion sur l'injustice à cause de la décision politique qui consiste à trouver un "bouc émissaire" dont le sacrifice sauvera la société du fléau qui l'accable.
I. Un récit tragique A) Les ravages d’un fléau : la peste
1. La mort
• Dès le début l’intrigue évoque la tragédie d"Œdipe roi" (Sophocle) : Thèbes ravagée par peste, on recherche le coupable de ce châtiment divin. Multiplications de termes négatifs qui soulignent bien la perte de la vie. Il y une généralisation des morts avec la présence d’un chiasme dans la phrase : « Ils ne mourraient pas tous mais tous étaient frappés ». Ceci est accentué par la présence d’une anadyplose du terme « tous ». Dès le début on a une répétition du mot « mal » accompagné d’un déterminant indéfini.
2. La violence
• Registre dramatique :
- Allitération en r : « répand, terreur, guerre »
- Hyperbole, vocabulaire violent, rimes masculines (fureur, terreur) : dureté
3. Les victimes
Tous les animaux étaient frapppés par la peste. « Ils ne mourraient pas tous mais tous étaient frappés »
La présence d’un oxymore dans l’expression « mourrante vie » des animaux, touche aux plaisirs de la vie. En effet, l’idée de prédateur disparâit, « les tourterelles se fuyaient ». On a une énumération d’animaux qui sont dénaturés par la peste « ni loups, ni renards »
B) Le thème du châtiment divin
1. Un mal que l’on n’ose pas nommer
Le terme de Peste n’apparaît seulement qu’au vers 4 afin de dramatiser la Peste et à cause d’une vieille superstition et le fait de le prononcer. • La peste est définie par deux appositions avant d'être nommée, ce qui crée une attente