Les aurores boreales
Les premières traces plausibles de ce phénomène remontent à 593 avant J.C. Le grec Anaximène aurait en effet aperçu des "nuages de gaz enflammé", qui pourraient s'apparenter à une aurore. Beaucoup plus tard, au Vème siècle, des astronomes chinois témoignent avoir eux aussi observé ces "rideaux de lumière", en même temps que des taches foncées sur la surface du soleil. Ce n'est qu'en 1621 que le terme d'aurore boréale apparaît, sous l'impulsion de l'astronome français Pierre Gassendi, qui décrivit dans un des ses ouvrages ce phénomène dont il fut le témoin dans le sud de la France. Au cours du XVIIIème siècle, Edmond Halley soupçonna le champ magnétique terrestre de jouer un rôle dans la formation de ce phénomène spectaculaire. Ensuite, durant le XIXème siècle, quelques 27 théories scientifiques furent mises sur pied afin de tenter sans succès d'expliquer ce phénomène complexe. Enfin, pendant la première moitié du XXème siècle, deux scientifiques, Birkeland et Stormer, ont permis de comprendre la formation d'une aurore. Plus les taches solaires sont nombreuses, plus les aurores sont visibles. A partir de 1957, on a pu observer grâce à la conquête spatiale des phénomènes similaires sur Jupiter ou Saturne.
Satellite sur orbite terrestre Aurore polaire sur Jupiter
Satellite Jupiter
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Ainsi, on réalise que d'Anaximène à Birkeland, en passant par Galilée, dont les études ont servi de base à ses érudits successeurs en matière de recherches scientifiques, les phénomènes auroraux