LES BIOPUCES
Dès les années 90, on pensait que le décryptage du génome prendrait un siècle. Mais dix ans plus tard, grâce aux biopuces il était fini. Il existe différents types de biopuces qui ont chacune différent domaine d’utilisation. En 1999, le projet Biopuce est lancé et a pour but de développer ces dispositifs capables de décrypter toute la complexité du vivant. Dans cette recherche plus de douze pays quasiment tous européens y participent. I. Le fonctionnement a) La puce à ADN
Tout d’abord nous allons parler de la puce à ADN qui est la biopuce la plus utilisée et la plus connue. Ce sont de petite plaque de verre, de plastique ou de silicium de la taille d’une lame de microscope ( 25mm x 75mm ). Sur ces plaques, des séquence d’ADN vont être déposées soit directement synthétisées soit greffées après la synthèse. L’ADN ( acide désoxyribonucléique ) est une molécule constituée de deux brins liés entre eux et enroulés en double hélice. Ces brins contiennent environ trois milliards de « lettres » chacun. Celles-ci sont appelées bases et sont puisées dans le modique alphabet génétique. Il n’y a que quatre caractères différents : A, T, G, C, qui sont respectivement l’adénine, la thymine, la guanine et la cytosine. Les brins sont attachés de la manière suivante : A avec T et C avec G. Le principe de la puce à ADN repose sur la propriété que possède l’ADN de reformer sa double hélice en présence d’un brin complémentaire. Dans l’ADN humain il existe environ trente mille gènes. La cellule transcrit la plupart d’entre eux en molécules appelées ARN messagers ( ARNm ). Celles-ci seront traduites en protéines nécessaires à son fonctionnement. Chacune de nos cellules contient la totalité des gènes mais elles ne traduisent pas toutes de la même façon. Aujourd’hui seulement 15% des gènes sont connus, il faudrait environ 80 000 ans avec une seule équipe pour découvrir le reste des fonctions de ces gènes. Cet objectif peut être réalisé beaucoup plus vite grâce