Les camps de réfugiés
La chaleur étouffante, la poussière, le sable et le vent dominent la vie de plus de 200000 Somaliens qui ont fui au Yémen la guerre civile dans leur pays. Le Yémen ne semble pas être le premier endroit où l’on penserait se rendre en quête de sécurité ou d’une vie meilleure : http://www.unhcr.org/pages/49e486ba6.html. extrême pauvreté, tribus rebelles, insurrections, conflits armés persistants, mers infestées de pirates… Pourtant chaque année, des dizaines de milliers de réfugiés arrivent depuis la Corne de l’Afrique avec l’espoir d’échapper à la guerre, aux persécutions, à la famine et à la sécheresse depuis le début des violences en Somalie, plus http://www.unhcr.org/pages/49e486ba6.hm un million d'habitants ont quitté leurs foyers et nombreux d’autres eux se sont réfugiés à l'étranger, notamment au Yémen. Des centaines de personnes à bord d'embarcations de fortune ont péri durant la traversée du golfe d’Aden. Celles qui réussissent à atteindre le Yémen courent le risque de se retrouver à Kharaz, un camp situé en plein désert, à 150 kilomètres à l'ouest d'Aden. Et le mouvement s'amplifie en 2011, selon le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, 103 000 réfugiés, demandeurs d'asile et migrants somaliens, ont vécu l'exode par le golfe d'Aden et la mer Rouge, soit une augmentation de 100 pour cent par rapport à l'année précédente.
Les conditions dans les camps de réfugiés yéménites.
Les réfugiés se sentent malades, malheureux et pas en sécurité dans les camps yéménites. Cependant, leur situation ne s'améliore pas. Elle est sans issue. "Nous ne voulons pas être au Yémen. Nous ne sommes pas libres ici, le Yémen n'est pas un bon pays", hurle Jemenni Abdel Ahmed, un réfugié somalien de 22 ans, originaire de Mogadiscio. "Ça fait quinze ans que je suis ici. Je veux partir d'ici, aller en Amérique ou aux Pays-Bas. Ici, on a faim et soif. On ne peut rien faire ici, dans le désert. Ce n'est pas une vie. Les