Les caprices de marianne acte 2 scene 6
Alfred de Musset, Les Caprices de Marianne (1833)
Acte II, Scène 6: le dénouement
• La scène se passe dans un cimetière.
• Scène en opposition avec la la scène1 de l'acte I: d'un registre léger on est passé à un registre tragique et pathétique, due à la mort de Coelio.
I. L'hommage à Coelio (oraison funèbre)
● Un véritable panégyrique (en étapes): Octave met en évidence la dualité de Coelio: métaphore «cette urne d'albâtre, couverte de ce long voile de deuil». Le noir = l'aspect sombre et extérieur de Coelio, et le blanc = pureté de son âme et de son coeur (sentiment de l'amour). Cette dualité explique le mal-être de Coelio.
● Personnage romantique, marqué par le Mal du siècle, qui préférait les illusions.
● Être libre (capable de faire un choix: «préférait»), contrairement à Octave, prisonnier de ses passions.
● Poète, sensible, capable d'aimer, «lui seul»: être unique, voire supérieur.
● Portrait en diptyque: il valorise Coelio et se dévalorise sans complaisance (formules réductrices et marquées par la négation «je ne suis qu'un»): opposition: le noir =
Octave, le blanc = Coelio: «Coelio était la bonne partie de moi».
● L'occasion pour Octave de faire un examen de conscience, afin de prendre sa décision.
II. Le renoncement d'Octave à la vie et à l'amour
● Octave prend conscience du néant de sa vie.
● La culpabilité le ronge, Coelio n'est pas vengé. Il ne peut pas être un homme d'honneur.
● Personnage pathétique: il dit «adieu» à tout (reprise de ce terme).
● Il est mort de l'intérieur (champ lexical de la mort lui est associé «tué» «tombeau»)c'est une enveloppe vide, sans âme, sans espoir, destiné à errer, solitaire.
● Il renonce à l'amour, au monde, à la vie.
III. Le décalage entre Octave et Marianne
● Il n'y a plus rien de commun entre eux, Marianne est toujours en décalage avec Octave:
● Déséquilibre des propos: paroles de Marianne trop raisonnables, marquées