Les caractéristiques de figaro
Les caractéristiques de Figaro Figaro est présenté comme un personnage dominant tant par ses qualités que par son rôle. C'est « l'homme le plus dégourdi de sa nation »..... Il incarne « le feu et l'esprit.... Il ne ruse avec son seigneur que pour garantir ce qu'il aime et sauver sa propriété. » De plus, il est « de la sagesse assaisonnée de gaieté et de saillies ».
Le Comte considère son valet comme un menteur (II, 20), toujours intéressé par l'argent et sournois « Cent fois je t'ai vu marcher à la fortune et jamais aller droit » (III, 5), un insolent qui se trouve partout où on ne l'attend pas et qui brouille les pistes au point que le comte ne sait plus où il en est « Le fil m'échappe » (III, 4) Pour achever le portrait de Figaro, il suffit de lire son autoportrait dans son monologue (V, 3). Il se définit comme " Un jeune homme ardent au plaisir, ayant tous les goûts pour jouir... ambitieux par vanité, laborieux par nécessité, mais paresseux avec délices ! Orateur selon le danger, poète par délassement, amoureux par folles bouffées..." La relation Maitre / Valet
Dans l’œuvre « Le Barbier de Séville » la relation entre Figaro et son maître avait installé une complicité entre ces deux personnages. Mais la complicité a cédé la place au conflit dans l’œuvre « Le Mariage de Figaro ». Le Comte ne manque pas de constater ce changement radical : « Autrefois tu me disais tout » (III, 5).
L’opposition entre Figaro et son maître naît dés la première scène de la comédie avec la révélation de Suzanne sur les intentions du Comte : « Apprends qu'il la destine à obtenir de moi, secrètement, certain quart d'heure, seul à seule, qu'un ancien droit du seigneur... » (I, 1). Il s'agit alors d'un conflit de classe qui repose, non seulement sur la supériorité du maître mais aussi et surtout sur l'abus de pouvoir. Or, « le droit du seigneur », « droit charmant » (I, 7) pour le Comte est un droit qui n’existe plus, comme