Les cerfs volants de kaboul
"Dans les années 70, à Kaboul, le petit Amir, fils d'un riche commerçant pachtoun, partage son enfance avec son serviteur Hassan, jeune chiite condamné pour ses origines à exécuter les tâches les plus viles. Liés par une indéfectible passion pour les cerfs-volants, les garçons grandissent heureux dans une cité ouverte et accueillante. Ni la différence de leur condition ni les railleries des camarades n'entament leur amitié. Jusqu'au jour où Amir commet la pire des lâchetés...
Eété 2001. Réfugié depuis plusieurs années aux États-Unis, Amir reçoit un appel du Pakistan. "Il existe un moyen de te racheter", lui annonce la voix au bout du fil. Mais ce moyen passe par une plongée au coeur de l'Afghanistan des talibans... et de son propre passé..
Commentaire
Ce livre est en fait un deux pour un! Il a été lu en mars pour le challenge Celebrate the author et aussi pour le challenge "Le nom de la Rose" - livre dont le titre contient le nom d'une ville. J'avoue que j'avais des réticences au départ, ayant peur de lire une accumulation d'horreurs juxtaposées mais j'ai finalement beaucoup aimé ma lecture. Une agréable surprise!
Nous sommes au départ dans un Kaboul qui a existé... mais dont je n'avais jamais entendu parler. Les souvenirs d'enfance d'Amir et de sa jeunesse dorée sont teintés du climat du pays mais à la fois doux et remplis de lumière. L'amitié entre Amir et Hassan, qui réssit presque à transcender les difficultés raciales est très émouvante et j'ai été prise d'émotion à toutes les fois que je lisais l'inscription sur l'arbre "Amir et Hassan, les sultans de kaboul". La dévotion indéfectible d'Hassan, avec son éternel sourire nous le rend très sympathique et pas du tout "victimisé". Et on voit derrière Amir, avec ses défauts, sa lâcheté, un petit garçon qui recherche l'amour et la fierté de son père et qui ne comprends pas... L'évocation de ses souvenirs est juste et poignante Elle nous permet de regretter avec lui cette époque quand elle s'avère