COMMENTAIRE DE “LES CHARNIERS” (Guillevic 1947)
En 1945 Guillevic a écrit le poème, après qu’il lit France-Soir dont l’affiche est la photo d’un charnier de camp nazi. Dans le poème Guillevic, il s’agit de rester sur le sujet, sur l’objet du poème, ne pas le quitter un seul moment. Pas de digression, pas de comparaison mais rester là pour essayer de comprendre, ou décrire cette perplexité face à ces morts pour qui on ne peut rien. Et finalement, l’hommage ultime auquel personne n’osera se livrer, la seule chose que l’on pourrait encore faire : " Se coucher parmi eux / Une heure, une heure ou deux / Simplement pour l’hommage. Le poème ferme sa collection « exécutoire » publié en 1947.

Le poème a été écrit après la deuxième guerre mondiale, et il reflète les horreurs commises par les hommes dans cette période, il montre aussi l’inhumanité qu’il y avait à cette époque avec la description des corps dans les charniers. Le poème a absence de rimes c'est donc c’est un poème en prose, le poème invite le lecteur à relire le poème pour mieux comprendre l’intention du poète.
Quand le poète dit « où est la plaie, des corps vivants ? » Nous pouvons dire qu’il veut dire que les gens vivants ne sentent pas de remords pour le génocide massif des juifs. Et par « où est la plaie, qui fait réponse ? » Nous pouvons dire que le poète veut exprimer que personne ne prend la responsabilité pour la mort des millions des juifs, comme est que personne répondre pour eux et pour ses vies. Pour moi, le poème permet de réfléchir sur tous les catastrophes qui se sont passées pendant la guerre et c’est une manière de ne pas être indiffèrent avec les évènements de la guerre dans notre époque. C’est aussi une manière pour nous de ne pas regarder la guerre seulement comme un jeu où il a un gagnant et un perdant, mais de la regarder comme elle est vraiment ; une perte des vies. Dans le cas de ce poème il parle de la perte des vies des juifs et de comme est que les corps morts étaient