Les Chevaliers de la foi

Bibliographie : Outre les ouvrages sur la contre-révolution déjà cités ou qui figurent dans la bibliographie du fascicule, le livre fondamental est la thèse de G. de Bertier de Sauvigny sur son ancêtre Le Comte Ferdinand de Bertier et l’énigme de la Congrégation (1948), à compléter en amont par G. de Grandmaison, La Congrégation (1889) et J. Bertaut, Le Faubourg Saint-Germain sous l’Empire et la Restauration (1949) et en aval par les travaux de B. Yvert et d’E. de Waresquiel.

Introduction
Dénomination impropre d’une association secrète, catholique et royaliste fondée en 1810.
Jusqu’à la thèse de G. Bertier de Sauvigny, on la connaissait très mal. Papiers de famille. Mythe d’une toute-puissance. Idée accréditée par la littérature (Stendhal et Balzac) et la plupart des historiens des XIXe s. et du premier XXe s.
Qu’en est-il dans la réalité ? Plan chronologico-thématique.

I- Aux origines des Chevaliers de la foi A- Deux conspirateurs les frères de Bertier de Sauvigny
Fils de l’intendant de Paris massacré le 22 juillet 1789. Haine de la révolution. Emigration jusqu’en 1793 puis retour et clandestinité. Ils apprennent l’organisation et la propagande secrète. « Instituts philanthropiques » du Directoire.
Association pieuse la Congrégation de la Sainte-Vierge fondée en 1801 par les Jésuites. Diffusion de la bulle d’excommunication de Napoléon. Dissolution en 1809. B- La fondation de l’association
Contexte favorable avec la rupture avec la papauté et la lassitude de la population à l’égard de la guerre.
Volonté de faire comme la franc-maçonnerie (thèse de l’abbé Barruel) et les ordres de chevalerie médiévaux (pré-romantisme).
Fondation en 1910.

II- Une société secrète bien organisée A- Le culte du secret
Cloisonnement. Pas d’écrit. Pas de traces (parallèle avec la Conjuration des Egaux).
Prestation d’un serment religieux.
Tout cela rend difficile l’estimation de l’extension de l’association B- Une