les cheveux
Les cheveux ne poussent pas continuellement mais selon un rythme cyclique et périodique qui peut varier selon l'individu, son âge et les saisons.
Les phases de croissance (phase anagène), de régression (phase catagène) et de repos (phase télogène) se succèdent. Cette dernière phase aboutit à la mort et à la chute du cheveu, suivi d'une nouvelle pousse.
Les premiers cycles commencent dès le cinquième mois et demi de la vie fœtale et se poursuivent toute la vie ou jusqu'à la perte des derniers cheveux.
Chez la femme, la durée du cycle de croissance est de quatre à sept ans, contre deux à quatre chez l'homme. Les cheveux poussent plus vite chez la femme que chez l'homme1.
Le cheveu se divise en deux parties :
la racine, qui est la partie non visible, vivante ; et la tige, qui est la partie visible, biologiquement morte.
Un cheveu ne tombe que 2 à 3 mois après la mort de la cellule qui le produit (spontanée ou pathologique), ce délai étant raccourci sous l'influence de facteurs mécaniques (traction, frictions, shampooings).
Le cheveu mort présente un bulbe plein, atrophié, blanc et sec, que l'on croit parfois, à tort, être une « racine » non susceptible de remplacement.
La vitesse de croissance des cheveux varie selon l'âge et les saisons mais également avec une composante héréditaire. Elle est en moyenne de 0,7 et 2 cm par mois, le cheveu lisse pousse en moyenne le plus vite et le cheveu crépu le moins vite1.
En une vie, nous pouvons donc produire environ 10 m de cheveux, soit 1 000 km mis bout à bout2.
Des causes multiples, physiologiques et pathologiques, peuvent modifier cette évolution.
Les hormones mâles, qui déterminent la pousse abondante de la pilosité dite masculine (barbe, moustache) ont, par contre, une action inhibitrice sur la croissance des cheveux, ce qui explique la