Les comiques
Le registre comique est l'ensemble des éléments servant à distraire et à amuser le public.
Au XVIIe siècle, le terme « comique » ne désigne pas prioritairement une œuvre amusante mais une œuvre traitant de sujets médiocres, mettant en scène des personnages n'étant ni des dieux, ni des nobles, ni des personnages fantastiques mais appartenant à la bourgeoisie ou au peuple. On parle alors d'histoire comique. Pour faire rire au théâtre, il existe différents procédés qui reposent sur des moyens différents.
Le comique de situation:
Il intervient lorsque c'est la situation en elle-même qui devient drôle. Cela peut être le cas lorsqu'on met un personnage en difficulté, en particulier lors de l'apparition d'un personnage qui dérange. Le quiproquo est un des éléments qui constituent le comique de situation. Dans l'école des femmes de Molière , le comique de situation est surtout présent dans les incessantes disputes entre les domestiques qui sont comparables à des enfants. Alain et Georgette se dispute sans arrêt que ce soit par fainéantise ou par hypocrisie. Arnolphe, qui s'attendait à un accueil chaleureux dans une maison où il aurait manqué à tout le monde se voit attendre devant la porte jusqu'à ce qu'il décide de punir celui qui n'ouvrira pas. C'est aussi le cas dans le «le bourgeois gentilhomme » de Molière lorsque Mme Jourdain rentre chez elle et trouve M. Jourdain en train d'essayer de séduire Dorimène.
Le comique de geste:
Il intervient souvent au théâtre. De nombreux éléments en font partie, comme les coups de bâtons, les positions ridicules, les expressions du visage, le ton de la voix, mais aussi les costumes parfois extravagants ou ridicules. Par exemple dans l'école des femmes quand Arnolphe prétend que son servant Alain le respecte quand il lui parle. Mais à chaque fois que Alain commence une phrase, Arnolphe le frappe sur la tête pour lui enlever son chapeau et Alain doit recommencer. Ou dans Le bourgeois