Les conséquences de la guerre froide sur le cinéma
I/- Une Guerre idéologique qui mène à une généralisation du cinéma de propagande Le bloc soviétique et une propagande installée à travers tout son espace à partir de ses organes de censure Le bloc occidental et la liberté des scénaristes américains restreinte par l’HUAC De nouveaux pays dictatoriaux qui chercheront à encadrer cet art naissant
II/- Une résistance aux différentes politiques menées qui passe par le cinéma, nouveau moyen d’expression Une influence certaine sur les pays de l’Europe de l’Est touchés par la "désillusion" Le début de la contestation dans le monde occidental : critique hollywoodienne, « Free Cinéma », « Nouvelle Vague » Un cinéma du tiers-monde naissant qui ne se laisse pas juguler
III/- Le cinéma, un art métamorphisé avec la Guerre Froide La création d’une industrie cinématographique Une Guerre créatrice d’une nouvelle cinémathèque Le cinéma, objet de médiation socioculturelle devenu médiateur sociopolitique
La modernité du cinéma, son pouvoir de fascination ou de conviction, sa capacité à atteindre et à pénétrer les masses en ont fait un instrument dont Lénine1 et Mussolini 2 ont reconnu l'efficacité. Ces derniers ont donc cherché à faire de cet art un soutien encore jamais connu de leur politique. Le cinéma est d'abord un art visuel utilisant la persistance rétinienne pour faire vivre une succession d'images aux yeux du spectateur. Ce dernier, grâce à la multiplication des salles de projection, peut devenir peu à peu n'importe qui, ceci marque une certaine démocratisation de l'accès à l'art. En effet contrairement aux autres arts, le cinéma possède un pouvoir de diffusion encore jamais égalé grâce à un support toujours copiable à l'infini, la bande. Depuis son invention, le "septième art" est ainsi devenu à la fois un art populaire, un divertissement, une industrie et un média, touchant un public toujours plus important dans le monde.