Les contes de perrault : le plaisir de confronter le merveilleux au vraisemblable
Le merveilleux pour affronter la réalité !
« Les contes de ma Mère l’Oye » est un recueil de contes écrit par Charles Perrault. A travers ce livre, l’auteur nous plonge dans onze contes plus merveilleux les uns que les autres. Ces contes sont pour une grande majorité populaire, car accessible à tous. Aussi, ils aident souvent à l’éducation des enfants par leurs nombreuses morales.
Le terme de « merveilleux » se définit souvent comme un monde, un univers où rien ne doit surprendre, car tout est possible. C’est donc dans un cadre initiale « réel » que « l’irréel », la plus part du temps attendu, prend place. C’est ainsi que l’auteur soumet ses personnages à divers épreuves qui leur permettront d’évoluer.
D’après M. Escola, les contes de Charles Perrault apportent aux lecteurs, qu’ils soient enfants ou adultes, certaines émotions, agréables pour la plus part. Ceci, en mêlant et en opposant un monde plausible, à des éléments féeriques.
Comment Charles Perrault introduit-il des éléments du merveilleux dans un univers commun ? Qu’apporte, aux personnages des contes de Perrault, la confrontation à l’extraordinaire ? Quel est l’impacte des contes sur les lecteurs ?
Premièrement nous pouvons constater que les contes commence tous, avec une situation initiale des plus vraisemblable, tel que par exemple : une famille en difficulté financière, le remariage d’un père avec une femme qui déteste la fille de ce dernier, ou encore, un héritage des plus inutile. L’accentuation de l’effet de « réel » passe aussi par le fait que l’auteur plonge ses lecteurs dans un monde intemporel ceci grâce à la formule d’entrée bien connue « Il était une fois... » ( au début de chaque contes), « Il y a bien longtemps... », Ou encore « En ce temps-là... ». Ceci permet à Perrault de mieux pouvoir introduire les éléments du merveilleux, car il n’y a aucune référence à l’histoire ou à des