« Les convictions sont des ennemis de la vérité plus dangereux que les mensonges. » -friedrich nietzsche-
-Friedrich Nietzsche-
Tout au long de sa vie, un individu est confronté à des opinions qui ne sont pas les siennes, et ce, sur une base quasi journalière. Il a le droit de les accepter ou de les refuser selon sa propre volonté. Les points de vue les plus encré en lui, ceux qui ne bougeront pas, les croyances les plus chères à cet être, sont ses convictions. Elles peuvent être parfaitement véridiques, mais elles peuvent aussi être terriblement mystifiées. Quand aux mensonges, eux, ils ne sont là que pour couvrir les vérités très laides que l’on désire garder pour soi, afin d’éviter de se faire juger par le reste du monde, ou pour faire en sorte que celui-ci nous suive. En tenant compte de ces deux perspectives, nous essaierons de démontrer si la conviction est réellement un plus grand danger vis-à-vis de la vérité que ne l’est le mensonge, comme l’a dit Friedrich Nietzsche.
La conviction en elle-même est influencée par l’origine de la personne. Son éducation, sa religion, sa classe sociale, ses fréquentations, et son expérience personnelle forgent la base de toutes les convictions que cette personne aura dans le futur. Elle-même influencera d’autres personnes pendant sa vie, c’est ainsi que les opinions publiques ont été transmises au fil du temps. C’est pourquoi certaines convictions sont moins acceptées que d’autres en termes de culture. On peut voir de grandes différences de convictions dans tous les continents du monde. Par exemple, les religions et idéologies changent la manière générale de percevoir certains événements qui se passent dans l’actualité mondiale. La conviction est tellement encrée, tellement présente dans la vie de chaque individu qu’elle en devient sa vérité, que rien ne peut se mettre en travers de son chemin ou la contredire. Ainsi, Thomas Edward Lawrence déclara : « On peut discuter des opinions, mais les convictions ne sont guéries qu'à coups