Les croix de bois
De son vrai nom Laurent Lecavelé, Roland Dorgelès est né à Amiens en 1886. Après un bref passage à l’École des beaux-arts de Paris, il devient journaliste et mène une vie de bohème, jusqu’à la guerre, qu’il fait, dès 1914, comme engagé volontaire dans l’infanterie. C’est son livre Les Croix de bois qui lui vaut en 1919 à la fois la gloire et le prix Femina. Il devient alors élu à l’Académie Goncourt en 1929, et accède à la présidence du jury en 1955. Les Croix de Bois fut son plus grand succès, par la suite il écrivit d’autres romans sur la guerre, l’après-guerre et ses voyages. Il est mort le 18 Mars 1973 à Paris.
Résumé
L’histoire du livre, c’est la guerre 1914-1918 vue par les poilus dans les tranchées. L’horreur de la guerre y est dépeinte, mais aussi les moment de joie comme de peine que vivent les soldats, comme par exemple lors de missions périlleuses, lors de leurs journées de repos ou bien dans les bistrots, qu’ils affectionnent tant. Le livre suit plus particulièrement une équipe d’environ une dizaine de soldats, parmi ces personnages il y a : Jacques Larcher, le principal narrateur, un engagé volontaire (c’est sous ce nom que se cache en réalité Roland Dorgelès) ; Bréval, le caporal ; Fouillard, l’un des deux cuisiniers ; Bouffioux, appelé le « gros Bouffioux », un peu simplet, cuisinier qui se sert de son rôle pour ne pas aller combattre ; Belin, dit « le petit Belin » ; Broucke, le « chtimi » qui fait rire tout le monde ; Sulphart et Lemoine, deux camarades qui ne se quittent jamais ; et Gilbert Demachy, un engagé volontaire qui dès son arrivée se lie d’amitié avec Jacques Larcher et va se révéler être l’un des soldats les plus courageux.
Critique
Le roman présente une sorte de témoignage romancé, car c’est un peu ce qu’a vécu Roland Dorgelès. Toutefois dans le livre il utilise un faux nom pour son personnage, et en invente même d’autres afin d’ajouter des éléments de camaraderie plus forts, par exemple. Il n’y a pas de lieux