Une interprétation littérale des récits de la création est problématique car elle rentre en contradiction avec la science. Nous avons vu une interprétation mythique pour chacun des récits, porteuse de sens. Quel sont ces interprétation mythique?
Définition d’un mythe : est une représentation symbolique. Il existe en effet deux récits de la création dans la Bible : la Genèse chapitre 1 ainsi que la Genèse chapitre 2. En analysant ces deux récits, nous pouvons en tirer une interprétation mythique de ces deux chapitres. Dans le premier chapitre de la Genèse (L’univers crée – Gn 1, 1-2, 4a – voire cours page 3), Dieu créer ce qui compose notre Terre en sept jours, il créer cependant l’homme au sixième. Il le fait à son image, Dieu ordonne d’ailleurs à l’homme tout comme à la femme d’enfanter et de dominer sur toutes espèces animale. Ce récit renvoi une bonne (voire parfaite) image des humains, le Créateur dit effectivement lorsqu’il eut fini : c’est très bien ! Tandis que les jours précédents, seul un c’est bien est exprimé. Il est satisfait de son œuvre. L’homme et la femme sont privilégiés. Dans le deuxième chapitre du livre de la Genèse (Le récit mythique de l’Eden – Gn 2, 4b-3, 24), dans celui-ci l’homme (Adam) est modelé par Dieu à partir de l’humus, et est ensuite mit dans le Jardin d’Eden où il devra travailler la terre. Le Seigneur créât ensuite la femme (Eve) à partir d’une des côtes d’Adam. Ce qui marque ici le lien très fort entre l’homme et la femme : celle-ci, cette fois, est os de mes os, et chair de ma chair. Malgré, l’interdiction du Seigneur Dieu au couple de gouter au fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Eve séduite par les propos tenus par le serpent va avec Adam manger du fruit défendu. Le Créateur rentre dans une grande colère, il accentuât la souffrance des femmes lors de l’accouchement, condamne l’humain au travail jusqu’à sa mort et exclu l’homme et la femme du Jardin.
Le fruit de la connaissance du bien et du