Les droits des jeunes filles en inde
Comme tous les samedis après-midi, vous sortez avec vos amis, épuisé(e) après une semaine de travail "épouvantable". Par chance, c'est la période des soldes et les grands magasins débordent de promotions et autres affaires du jour ne cessant d'attirer votre attention. Des amas de vêtements s'accumulent entre les rayons pour votre plus grand bonheur. Une petite robe fleurie par-ci, un tee-shirt à 5 euros par là... que vous ne porterez sûrement qu'une seule fois et qui finira par moisir dans votre armoire ! Vous achetez, vous achetez, vous achetez encore et toujours des vêtements par milliers!
Mesdames et Messieurs, nous souhaitons vous éclairer sur l'horreur qui se cache derrière le prêt à porter de nos grandes enseignes. Pourquoi ces vêtements sont-ils si peu chers ? Oh ! La marque n'y perd pas et vous non plus rassurez-vous ! Nous nous dressons aujourd'hui devant vous pour dénoncer un système d'exploitation moderne que subissent quelques 250 000 jeunes filles, au sein de véritables usines prisons.
Comme vous le savez, de nombreuses entreprises françaises délocalisent leur production là où le coût de la main d'œuvre est dérisoire. Leur choix se porte très souvent sur l’Inde, notamment au Tamil Nadu, dans le Sud du pays, qui concentre une importante industrie textile destinée à l'exportation dans les pays occidentaux. Ce sont les entreprises que nous côtoyons tous au quotidien comme Pimkie, Décathlon, Gap, H&M, Primark, C&A, Carrefour, Kiabi ...
Nous nous intéressons à KPR, immense groupe textile indien qui emploie 10 000 personnes, et dont les cinq usines géantes illustrent parfaitement la définition de l'usine "Made in India".
EN QUOI LES CONDITIONS DE TRAVAIL DES OUVRIERES SONT-ELLES INHUMAINES ?
Les ouvrières, très jeunes, ...
QUEL AGE ?
Le tien !!
Et parfois plus jeunes encore. Des adolescentes, arrachées à la misère de leur campagne pour une misère plus terrible encore. Elles sont enfermées dans un atelier où elles travaillent