Les dénouements chez molière (l'avare)
Le dénouement joyeux constitue traditionellement par un marriage. Molière se plie a cette tradition. En plein conscience, de bon gré ou forcé pour quelques tromperies, les mères et autres tuteurs finissent par accorder ce qu'ils refusaient et par consentir à l'amour librement née dans le coeur des jeunes gens. Harpagon est l'exemple même, quand il oblige Cléante et Elise à épouser des parfaits inconnus dans son intêret (L'argent).
Mais une grande comédie bourgeoise comme l'Avre avec son dénouement romanesque, propose un fin doublement ou triplement heureuse: la reconnaissance permet à un frère de retrouver sa soeur, à un père de retrouver ses enfants et favorise l'acceptation d'Harpagon, qui a été soumis à un chantage et qui dit sa joie de pouvoir récupérer sa casette, tandis qu'Anselme entraîne tout le reste de la compagnie chez sa femme retrouvée, pour lui faire partager la joie