Les dépenses de l’etat marocaine
* les dépenses de l’État par mission :
* Depuis la mise en œuvre de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF) en 2005, les dépenses de l’État sont désormais regroupées par mission, c’est-à-dire par politique publique. La mission peut donc dépendre d’un ou plusieurs ministères participant à cette action publique.
* La mission la plus importante dans le budget de l’État est la mission Enseignement scolaire. Elle représente 21,7 % des autorisations d’engagement de dépense du budget 2006, soit 59 740 millions d’euros. Cette mission est une des 8 missions, sur les 34 que compte le budget de l’État, dites « interministérielles », c’est-à-dire gérées par plusieurs ministères. Pour l’Enseignement scolaire, il s’agit du ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et du ministère de l’Agriculture et de la Pêche pour l’enseignement technique agricole.
* La seconde mission en ordre d’importance dans le budget de l’État est la mission « Engagements financiers de l’État ». Elle concerne tout ce qui a trait à la charge de la dette et à la trésorerie de l’État, aux appels en garantie de l’État, à l’épargne, à la majoration de rentes et au versement à la Caisse nationale d’allocations familiales. Elle représente 14,8 % des autorisations d’engagement de dépense du budget 2006, soit 40 890 millions d’euros.
* En troisième position dans le budget 2006, on trouve la mission « Défense » avec 36 972 millions d’euros, soit 13,4 % des autorisations d’engagement de dépense. Elle est suivie par la mission « Recherche et enseignement supérieur » avec 20 557 millions d’euros d’autorisations d’engagement de dépense, puis la mission « Sécurité » avec 15 372 millions d’euros, la mission « Travail et emploi » et la mission « Solidarité et intégration ».
* Enfin, la mission la moins importante du budget de l’État est la mission « Médias » avec 345 millions d’euros, soit 0,12 % des