Les déséquilibres économiques
Pour combattre le chômage et soutenir l’activité, les gouvernements préfèrent choisir une politique de relance. En 2009, le président de la république donne la priorité à l’investissement dans l’automobile et du logement, secteurs primordiales de la France. C’est à l’aide de plus de 26 milliards d’euros que le chef de l’Etat va renforcer l’activité et soutenir la compétitivité. L’instauration de la prime à la casse va permettre aux propriétaires se débarrassant d’un véhicule de plus de 10 ans pour en acheter un neuf de toucher 1000€. De plus, les prêts à taux zéros seront doublés en cas d’une acquisition d’un bien neuf. Par ailleurs, l’Etat, les grandes entreprises publiques et les collectivités locales vont mobiliser plus de 10 milliards d’euros afin de renforcer les programmes des équipements publics. Cette somme non négligeable va permettre une remise en état des infrastructures routières, ferroviaires et fluviales ou alors améliorer l’équipement de défense, des universités et de la recherche. La construction du canal Seine Nord Europe et la réalisation de quatre lignes de TGV font aussi partie de ces investissements.
Il est vrai qu’investir permet de soutenir l’économie, mais lorsque les dépenses deviennent supérieures aux recettes faites par l’Etat, il y a un déséquilibre économique, que l’on appelle « dette ». De 2007 à 2010 pour lutter contre la crise, le gouvernement ne fait que d’accroitre ses dépenses, passant de 991 milliards d’euros à 1094.5 milliards, soit une augmentation de 9%. Les recettes quant à elles oscillent entre 940 et 960 milliards d’euros, ce qui reste bien