Les déterminants et le rôle de l’épargne dans la vie économique et la vie sociale d’un pays
La crise financière qu’a connu le monde en 2007 a été accompagnée d’une hausse du chômage, d’une hausse des taux d’intérêts ainsi que d’une baisse de la consommation et de bien d’autres effets secondaires. Ces réactions ont affecté l’épargne nationale de l’ensemble des pays développés que connaît notre planète.
L’épargne représente la consommation différée ; c’est ce qui est retenu du revenu disponible afin d’obtenir des rendements futurs plus élevés. Il existe différentes formes d’épargne comme la thésaurisation qui consiste à déposer de l’argent dans diverses formes de dépôts plus ou moins liquides ; l’épargne peut également être affectée à un prêt qui met celle-ci à la disposition des autres agents économiques, ce sont les placements ; et enfin, elle peut permettre l’achat de biens de production et de biens immobilier qui rapporteront à son propriétaire une certaine rémunération. L’épargne concerne les ménages ainsi que les entreprises individuelles. L’épargne concerne la nation tout entière. Pour expliquer les effets produits lors des crises financière et immobilière récemment vécues nous analyserons les déterminants et le rôle de l’épargne dans la vie économique et sociale d’un pays. Plus précisément, nous nous demanderons comment l’épargne évolue-t-elle au sein d’une société, et quels effets y engendre-t-elle ?
Afin de répondre à cette question, nous verrons dans un premier temps les facteurs économiques qui sont à la base de l’épargne selon les différents courants économiques, puis nous analyserons les rôles que l’épargne peut jouer sur les vies économique et sociale d’un pays.
L’épargne est un fait de société. Elle peut donc être acheminée par différents facteurs économiques mais également par différentes pensées économiques. Les deux grands courants économiques qui s’affrontent sur ce sujet sont les néoclassiques versus les keynésiens. Pour