Les ecritures de régularisation par suzanne drouin
Document pédagogique préparé par Suzanne Drouin, chargée de formation au service de l’enseignement des sciences comptables, sous la supervision de Claude Laroche.
INTRODUCTION
Les écritures de régularisation sont des écritures nécessaires pour ajuster le solde de certains comptes du grand livre général en date de fin d’exercice. Ces écritures doivent absolument être enregistrées au journal général et par la suite reportées au grand livre général avant la préparation des états financiers. Ces ajustements nécessaires résultent de notre modèle comptable et des principes comptables généralement reconnus que nous devons suivre pour présenter les états financiers selon la saine pratique comptable.
En effet, pour nous permettre de mesurer le plus justement et le plus rapidement possible la rentabilité de l’entreprise, nous avons divisé la vie de cette dernière en exercices financiers de périodes égales qui représentent 12 mois consécutifs et qui peuvent suivre soit, l’année civile ou la période normale d’exploitation de la société.
La notion d’exercice financier nous a amené à développer un modèle comptable basé sur la comptabilité d’exercice. Cette méthode tient compte dans la détermination du bénéfice net des produits et des charges d’un exercice, si ces produits sont gagnés ou si ces charges sont engagées, sans considérer le moment où les produits et charges sont réglés par un encaissement ou un décaissement. En suivant cette méthode, l’entreprise s’assure de respecter le principe de l’indépendance (la spécialisation) des exercices.
De plus, comme les opérations ne s’arrêtent pas, à la date de fin d’exercice des produits sont en voie d’être gagnés, des charges sont encourues, des actifs sont acquis, utilisés ou vendus et certains passifs sont réglés ou contractés. Nous devons donc déterminer le temps d’arrêt des comptes et faire la démarcation entre les éléments qui concernent l’exercice courant et ceux qui