Le cinéma est à la fois une industrie, un média, un art populaire et un divertissement. Mais il peut être un instrument pédagogique et un outil redoutable de propagande ou de conscientisation. S’il est souvent considéré de nos jours comme seulement un divertissement, le cinéma n’en reste pas moins un art à part entière, le 7ème Avec d’un côté les grosses productions hollywoodiennes et autres films dits « populaires » destinés à la consommation de masse, et de l’autre le cinéma dit « d'auteur ». Deux catégories dont les spectateurs se mélangent peu, qui ont leurs salles de cinéma respectives et qui parfois se méprisent. Entre le cinéma « grand public » et celui « des intellectuels », le rapprochement est-il possible ?
"Deux cinémas, deux publics, et une approche du 7ème art très différente"
Le cinéma « populaire » Godzilla de Gareth Edwards(2014)
On définit le cinéma « populaire » comme visant un public de masse faire davantage appel à l’émotion qu’à la réflexion. Il vise le plaisir du spectateur en jouant sur des états comme la joie, les peurs et les rêves, plutôt que sur la réflexion. Le célèbre « happy end à la fin du film, en est une illustration.
Ce cinéma est souvent étiqueté « cinéma commercial », cherchant avant tout à atteindre le plus grand nombre d’entrées, avec un objectif clair, celui du profit. Un cinéma distrayant et plaisant, à « consommer », mais d’une originalité diminuer où l’emballage comprenez le visuel, l’esthétisme et les effets spéciaux époustouflants masque souvent la faiblesse scénaristique.
Pourtant, la notion de film « populaire » est plus, elle se définit comme s'adressant au grand public et accessible à tous. Les films populaires ne sont donc pas forcément des films dits "commerciaux". Dans le cinéma dit « d’auteurs », beaucoup de réalisateurs font des films populaires comme Pedro Almodovar et Woody Allen pour n’en citer que deux parmi les plus connus.
S’ils visent le divertissement, ces films n’en sont pas moins complexes