Les femmes dans la grosse femme d'à côté est enceinte de michel tremblay
Pendant l’époque de la Seconde Guerre mondiale, les femmes commencent à prendre une place de plus en plus importante dans la société québécoise. Dans La grosse femme d’à côté est enceinte de Michel Tremblay, les personnages féminins sont forts alors que les personnages masculins manquent d’étoffe. D’abord, nous le constatons à travers la forte personnalité des femmes et, ensuite, par le manque de vigueur chez les hommes.
Pour commencer, une très forte personnalité caractérise les femmes dans le roman. Elles montrent souvent plus de courage que les hommes et ont une opinion très médiocre de ceux-là. Par exemple, pour Thérèse, une fillette de onze ans qui répète ce qu’elle entend, « [...] les hommes [sont] des beaux objets qu’on traine avec soi pour les montrer et qu’on met ensuite de côté quand on en veut plus. » Cette pensée présente donc l’opinion générale des femmes par rapport aux hommes. De plus, les femmes agissent comme bon leur semble dans le roman. Elles ne se soucient pas de l’opinion des autres, notamment, Mercedes qui fume en public par exprès, même si ce n’était pas bien vu dans la société à l’époque. Bref, la femme a une très forte personnalité, ce que nous remarquons à travers son opinion et ses actions.
Pour continuer, les hommes exhibent un manque de vigueur dans le roman causé, d’abord, par leur manque d’estime de soi. Ils avouent qu’ils n’ont pas de courage, ni d’ambition. Par exemple, Gabriel se dit : « Au fond, t’es rien qu’un maudit pissous, Gabriel! [...] » En outre, les hommes montrent une grande soumission aux femmes. Ils ont une dépendance envers elles, comme Édouard qui dépend complètement de sa mère et exécute toutes ses demandes, même s’il ne le veut pas nécessairement. En somme, le manque d’estime de soi chez les hommes et leur soumission aux femmes exposent leur manque de vigueur.
Pour conclure, nous voyons la force des personnages féminins à travers leurs