Les fmn
Les firmes multinationales (FMN) connaissent une expansion sans précédent à partir du milieu des années 80. Pour en mesurer l’importance, il est nécessaire, d’une part, d’en donner une définition claire, et d’autre part, de comprendre les modalités par lesquelles une firme prend une dimension internationale.
A. Multinationales et investissements directs à l’étranger
Exercice
Mondialisation et firmes globales
Les références à la mondialisation de l’économie sont apparues au milieu des années 80, avec des connotations diverses, puisqu’elles peuvent désigner selon les auteurs, des champs très variés, comme l’interconnexion des marchés financiers nationaux, le développement des investissements directs à l’étranger des firmes, l’accroissement du commerce international, voire la constitution d’un marché à l’échelle planétaire pour certains biens ou services. Derrière ces différentes préoccupations se trouve une réalité commune : l’ouverture croissante des économies nationales depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, résultant de l’abaissement, voire même de la disparition d’un grand nombre d’obstacles aux échanges internationaux, par l’action des pouvoirs publics (en matière de droits de douane ou de réglementations restrictives) d’une part, en raison des progrès techniques (dans les domaines des transports et des communications), de l’autre. Ainsi un nouvel environnement s’est progressivement constitué qui a de fortes répercussions sur les entreprises, confrontées à une redéfinition de l’espace dans lequel elles se meuvent et contribuant, par leurs stratégies, à lui donner sa forme actuelle Ce nouvel environnement est généralement envisagé sous l’angle des firmes « globales », c’est-à-dire les grandes firmes multinationales qui peuvent exercer leurs activités, sinon dans l’ensemble des nations, du moins dans un nombre imposant d’entre elles. Michel Rainelli, « Mondialisation de l’économie et entreprise », Cahiers