Les garçons des quartiers
A) La délinquance
Les quartiers populaires sont synonymes de violence, de délinquance dans la pensée de nombreuses personnes. Des constats sur les quartiers populaires comme lieux particulièrement touchés par la délinquance mais également des «fabriques délinquantes». Selon Lagrange il y a une sur-représentation des mineurs issus de quartiers sensibles dans la population qui font l'objet d'une procédure pénale. Les enquêtes de délinquance auto-révélée montrent traditionnellement une répartition sociale de la délinquance juvénile moins forte que ce que les statistiques peuvent amener à penser car, les adolescents issue des classes supérieures et moyennes ont déclarés l'or d'une enquête une participation à la délinquance qui n'est pas très éloignée de celle des enfants des classes populaires, pourtant ils sont beaucoup moins souvent mis en cause pénalement ne serait-ce que par des plaintes. L'idée qui est que la délinquance juvénile est principalement le fait des enfants des classes populaires est donc à relativiser. Les parents qui sont aisés peuvent éviter à leurs enfants des rencontres avec le système judiciaire en s'arrangeant à l'amiable avec les victimes en payant des dédommagements, ou en leurs remboursant les biens volés et en les dissuadant ainsi de porter plainte. Les enfants issues de familles aisés peuvent donc voler leur famille ou leur entourage en encourant un risque plus faible d'être dénoncé à la police, ce qui peut ainsi expliquer en partie le taux de délinquance différent selon le quartier.
La forme de la famille, qu'elle soit monoparentale ou «traditionnelle» a une influence sur le comportement délinquant des jeunes. Ont ne parlera pas du même type de délinquance entre différents individus du fait de certains mécanismes sociaux, ont parleras de «vrai délinquant» ou de «pré-délinquant», donc si les jeunes de quartiers sensibles sont sur-représentés dans les chiffres produits par les