Les grands musées tels que le louvre ou le british museum doivent-ils restituer les œuvres dont certains pays estiment avoir été dépossédés
Les autorités grecques seront bientôt fixées sur le sort des frises du Parthénon. Celles-ci sont abritées actuellement par le British Museum, et le nouveau musée de l’Acropole, qui va bientôt ouvrir ses portes, comportera une pièce spécifique pour accueillir ce chef-d’œuvre. Le Grèce réclame depuis 25 ans cette pièce qui constitue un des fleuron du musée où elle se trouve. Des siècles après les guerres, les pillages, les vols, les héritages, de plus en plus nombreux sont le pays qui se révoltent afin de récupérer leur patrimoine ayant été dispersé dans le monde.
Tout d’abord, le fait que des œuvres ne soient pas dans leur pays d’origine est une nuisance à la sauvegarde du patrimoine de chacun de ces pays. En effet, la richesse culturelle d’un pays ainsi que son patrimoine devrait lui appartenir et se trouver dans son milieu naturel pour qu’ils aient de la valeur et pour qu’ils soient en contexte.
Ensuite, nombreuses sont les œuvres qui ont été acquises de façon illégale comme via des trafics ou des pillages archéologiques, et les musées en sont complices. En effet, lorsqu’ils achètent les créations illégalement ils encouragent les autres pilleurs à continuer à dégrader les sites. Il serait dès lors normal de rendre ces œuvres aux différents pays vu que ce ne sont pas des héritages ou des cadeaux comme le sont certaines pièces.
Par après, chaque pays pourrait rendre aux pays d’origine toutes les œuvres de ceux-ci qu’il possède sans vraiment s’en séparer. En effet, nous pourrions grâce aux nombreux moyens techniques dont nous disposons aujourd’hui créer des copies parfaites de chaque pièce originale, sans bien sûr cacher au public que celle-ci est une reproduction. Dès lors nous pourrons exposer cette dernière au grand public dans nos musées, sans voir réellement que ce n’est pas