Les groupes sanguins
Le système ABO
Il se définit à la fois par : La présence d’antigènes (Ag) sur les hématies (GR) La présence d’anticorps naturels réguliers (Ac) dans le plasma
La présence sur les globules rouges d’un antigène, exclut la présence dans le plasma de l’anticorps qui lui correspond.
Exemple : Si, dans le sang d’un individu, les hématies sont porteuses de l’antigène A, le plasma ne peut pas posséder d’anticorps anti A. Sinon la réaction antigène-anticorps provoquerait une agglutination.
Des anticorps immuns peuvent apparaître à la suite de stimulations antigénique variées, par exemple lors d’une grossesse (mère du groupe O et enfant A ou B ) ou lors d’une transfusion incompatible.
Le système ABO découvert par LANDSTEINER en 1900 classe les individus en 4 groupes :
Groupe A (45%) Antigène A et anticorps naturels anti B
Groupe B (9%) Antigène B et anticorps naturels anti A
Groupe AB (3%) Antigène A et B et aucun anticorps
Groupe O (43%) Aucun antigène et anticorps naturels anti A et anti B
Loi de Landsteiner
« On possède dans son plasma les anticorps correspondant aux antigènes absents de ses hématies ». Le principe de la sécurité transfusionnelle est d’éviter la rencontre d’un antigène globulaire avec son anticorps naturel spécifique, ce qui provoquerait une hémolyse.
Exemple : une personne est du groupe A : elle possède à la surface de ses hématies l’antigène A et dans son plasma l’anticorps naturel régulier anti B (loi de Landsteiner)
Si on lui transfuse un culot globulaire de groupe B, on lui apporte des hématies porteuses de l’antigène B entraînant une réaction avec les anticorps anti B (hémolyse)
Le système Rhésus
Le système Rhésus se définit également par ses antigènes. Plus de 40 sont actuellement identifiés, mais, en pratique courante, seulement 5 sont à connaître : D, C, c, E, e.
Les personnes possédant l’antigène D sont dites Rhésus positif (85% de la population française)
Les personnes ne possédant