les hasards sont assassins

365 mots 2 pages
Bayol 3e3
Justine

Né en Algérie, Hubert Ben Kemoun entame une carrière d’auteur pour la jeunesse avec une prédilection pour les romans policiers.
En 2002, il nous livre un roman noir appelé « LES HASARDS SONT ASSASSINS » qui dresse en parallèle, les portraits de deux personnages que tout oppose.

Stanislas en rêve depuis toujours, il sera policier ! Après avoir passé le concours d’entrée, son rêve est réduit à néant par l’évaluation négative de Joël Steinberg, psychologue zélé. Fabrice, quant à lui, rêve de retrouver son amie Garance à une soirée. Mais des obligations familiales font tomber le plan à l’eau de l’adolescent mal dans sa peau. Stanislas de Saint-Avril et Fabrice Concellis n’étaient pas fait pour se rencontrer mais le hasard a décidé de s’en mêler et de bousculer leur quotidien.

J’ai apprécié la lecture du roman d’Hubert Ben Kemoun qui s’intitule « Les hasards sont assassins » car tout d’abord, il tient en haleine le lecteur, du début jusqu’à la fin de l’histoire. Comment Stanislas de Saint-Avril « royal, olympique, admirable sans doute le meilleur » et Fabrice « un merveilleux garçon serviable, prévenant, si attentif » ont-ils pu basculer ainsi ?
De plus, l’auteur consacre la plus grande partie du roman à dresser les portraits de deux personnages que tout oppose et que rien ne prédestine à rassembler. Mais « le hasard est joueur, il ne sait pas s’arrêter. Certains sales gosses sont pareils ». Ce qui rend la lecture d’autant plus passionnante. L’écriture en parallèle des deux portraits et troublante et haletante : on passe de Stanislas à Fabrice, de « miettes de corps » à la « la délicate succion du corps dans le pétrole ». « Les hasards sont assassins », le titre, contraste avec la photo d’un adolescent apparemment sans histoire. Devient-on assassin par le fruit du hasard ?
Voilà un livre à ne surtout pas rater ! Un roman policier magnifiquement soutenu de bout en bout ! En effet, le

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