Les hauts de hurlevent
« Il est la grande pensée de ma vie. Si tous les autres périssaient et que lui seul demeurât, je continuerais encore d’exister, et si tous les autres demeuraient et que lui perît, l’univers se transformerait en un vaste monde étranger ; je n’aurais plus l’impression d’en faire partie. » (Catherine parlant d’Heathcliff)
« Ni la misère, ni la déchéance, ni la mort, ni aucune peine venue de Dieu ou de Satan n’auraient pu nous séparer … et vous de votre plein gré, vous l’avez fait. Ce n’est pas moi qui ai brisé votre cœur, c’est vous, et, en le brisant, vous avez brisé le mien. Tant pis pour moi si je suis en pleine santé. Ai-je envie de vivre ? Quel genre d’existence sera la mienne quand vous … oh ! Dieu. A-t-on envie de vivre quand votre âme est enfermée dans une tombe ? » (Heathcliff lui renvoyant la balle) Cette passion non seulement est absolue, mais son souvenir tragique pèse comme une malédiction sur la vie des autres personnages, notamment de la génération suivante qui reproduit les mêmes actes ou presque (le fait que les mêmes noms, les mêmes lieux demeurent ne présage rien de bon). Leur passion prend un