Les impacts psychologiques de la guerre

La 2eme guerre mondiale fut le conflit le plus meurtrier de l’histoire avec la mort d’environ 60 millions d’Hommes. Les survivants des camps d’exterminations sont rares et souvent, ils sont marqués au plus profond d’eux-mêmes, ayant été victimes d’un conditionnement mental et physique inimaginable. Elie Wiesel, alors à peine âgé de quinze ans, et sa famille furent victimes de cette guerre. Après la guerre, il était le seul survivant de sa famille. Quarante ans plus tard, en 1983, il publie son expérience dans un livre, La Nuit. Trois ans après l’avoir mis sur les tablettes de nos libraires, il gagne le Prix Nobel de la paix. Son œuvre expose les conditions inhumaines qu’il a vécu dans les camps de travail et à quel point sa personne en fut bouleversé. Tout d’abord, ses convictions avant avoir vécu les camps d’exterminations et celles-ci après les avoirs vécu témoignent de l’évolution de ses principes.

En premier lieu, avant de vivre les camps d’exterminations, Eliezer était un adolescent qui vivait très bien, dans une famille qui lui procurait tout ce dont il avait besoin. À peine, âgé de 13 ans, il demandait à son père de lui trouver un maître dans l’étude de la Kabbale. En effet, le protagoniste passait une grande partie de son temps à la synagogue pour prier, « [il était] profondément croyant. Le jour, [il étudiait] le Talmud, et, la nuit, [il courait] à la synagogue […].»* Sa foi était si forte qu’il s’y consacrait pendant ses temps libres. Il est important de considérer l’emploi de l’imparfait qui suggère qu’un évènement va faire en sorte qu’il perde sa foi. Ensuite, Eliezer avait une relation assez distante avec son père puisqu’il était peu sentimental et ce, même en famille. Il était «plus occupé des autres que des siens.»* Puis, lorsque la situation a commencé à se gâter, le père et le fils alors séparé des femmes de la famille, développèrent un nouveau type de relation. Un jour, lorsque le moral est au plus bas