Les infortunes de la vertu
Dans le paragraphe suivant, le personnage de Justine sera analysé. Tout d’abord, Justine est traitée comme un objet. Le nom « plastron », utilisé au sens figuré, est retrouvé : « […] je deviens encore pour la seconde fois le malheureux plastron des insolents désirs de ce misérable […] ». (p.66) Le procédé lexical précédent a pour effet de comparer Justine à un objet que l’on se sert pour recevoir des coups, des chocs violents et pour se protéger. Justine est associée au mot « plastron » qui est naturellement associé à quelque chose sans âme et de défoulant. Dans le même ordre d’idées, l’utilisation du verbe « immoler » au sens figuré prend place dans la citation : « […] il est temps d’immoler la victime […] ». (p.64) Le verbe « immoler » symbolise figurément « ruiner » et la destruction d’une chose. Justine se fait donc traiter tel un objet, car les moines abusent d’elle de façon incontrôlable et sans pitié. Ensuite, la conception du viol selon Justine sera démontrée. La comparaison qui suit reflète cette conception : « […] par des morsures enfin si semblables aux sanglantes caresses des tigres, qu’un moment je me crus la proie de quelque animal sauvage qui ne s’apaiserait qu’en me dévorant. » (p.65) Cette figure illustre que les moines font des ravages sur le corps de Justine. Selon elle, les blessures sont semblables à celles des « caresses d’un tigre ». Cela démontre la rudesse avec laquelle les moines excursionnent son corps et la viole, Justine se compare