Le masque sacré dans la spiritualité Iroquoise

Il y a longtemps de cela, nous retrouvions dans les villages iroquois, des confréries de guérisseurs nommés Société des faux-visages ou Société des masques. Ces congrégations avaient pour but : guérir les gens de la communauté ainsi que les protégés de toute forme de danger potentiel. Les gens qui étaient membres de ces confréries se nommaient les guérisseurs. À l’exception d’une femme ou deux, personne ne connaissait leur vraie identité puisque ceux-ci portaient des masques magiques qui recouvraient entièrement leurs visages. Ces masques sacrés servaient de passage entre l’être humain et l’être surnaturel. Ils donnaient à son détenteur des pouvoirs immenses.

Selon la spiritualité Iroquoise, celui qui porte le masque subit un changement au niveau de l’état physique et mental pour se transformer en chaman. Cet objet magique permet de rejoindre le monde des esprits et d’avoir accès à des pouvoirs surnaturels. Les masques sacrés sont, pour la part du temps, caractérisés par leurs nez cassés et leurs bouches tordues. Ces masques sont perçus comme un esprit, même. Si le guérisseur trait mal son masque, celui-ci pourrait se retourner contre lui et faire en sorte que chaque maladie qu’il essaye de guérir lui soit transmise.

De nos jours, la plupart des masques traditionnels sont commercialisés. D’ailleurs, il existe des lois concernant leur vente, leur copie et leur exposition. Selon le Grand Conseil des Six-Nations iroquoises, ces masques sacrés doivent rester secrets, aucune exposition, photo ou vente de masques n’est légale. D’un autre point de vue, le chef Jacob E. Thomas, explique qui existe deux types de masque : les vivants et les reproductions. Les reproductions n’ont aucun caractère religieux, donc ils ne seraient pas mal de les exposés. Il reste quand même que les masques vivants ne doivent en aucun cas être en contacte avec un public