Les jardins
Les jardins est un poème écrit par Jacques Delille en 1782. L'extrait que nous allons étudier est le chant II du poème. Cet extrait contient 26 vers, écrits en alexandrin, donc en douze syllabes, deux accents forts à la 6ème et à la 12ème syllabes. La plupart des vers sont divisés en deux ou quatre mesures égales, ce qu'on appelle le rythme binaire. Le registre dominant est lyrique. Dans un premier temps nous allons étudier la vivacité de la nature puis nous allons souligner la nostalgie du poème et enfin la mort qui apparaît implicitement. En effet tous au long du poème nous constatons le rythme binaire: v5 « Que/ de /variété!/ que// de/ pom/pe et d'éc/lat! » v6 « Le pourpre,/ l'orange,// l'opale,/ l'incarnat, ». Donc il y a deux hémistiches qui sont eux mêmes coupés en deux parties souvent détachés par un virgule. Ce qui crée une harmonie des vers. Dans cette partie la richesse de la nature est soulignée par un champ lexical des couleurs (v6 « le pourpre, l'orangé, l'opale, l'incarnat».) Dans le vers 5, les mots « variété » et « éclat » sont mis en valeur par des points d'exclamations, pour donner un sens important aux couleurs et leurs variétés. De plus nous avons une anaphore: v2 « plus sombres ou plus gais, plus foncés ou plus gai » Marque la vivacité de la nature. Chaque couleur a son importance, ces couleurs sont énumérées, rythmés et mise en valeur par des virgules. La variété de couleurs mettent en valeur la richesse des jardins (v1« différents verts », v4 « embellit sa couronne »). La diérèse du mot « variété » au vers 5 met en évidence la multiplication des sons dans ce mot. Or le poète cherche à montrer la diversité des couleurs dans le jardin. L'auteur a choisi de mettre en valeur la nature en la citant tous au début du poème, en choisissant des couleurs qui marque ce passage et des phrases exclamatives (v1 « Observez comme lui », v3 « Remarquer-les