Les juives - robert gasni
Nabuchodonosor est le roi tout puissant de Babylone; Sédécie, roi de Juda se révolte contre ce dernier, mais il est arrêté et lui est présenté.
Nabuchodonosor reproche à Sédécie sa défection et son ingratitude, il s’emporte et insulte le Dieu d’Israël, responsable à ses yeux de cette forfaiture. Il accuse le grand Pontife Sarrée et les prophètes d’avoir entraîné Sédécie dans cette attitude.
Sédécie est Juif et défend son Dieu avec vigueur : « Le Dieu que nous servons est le seul Dieu du monde, 1391 Qui de rien a basti le ciel, la terre et l’onde : C’est luy seul qui commande à la guerre, aux assaus : Il n’y a Dieu que luy, tous les autres sont faux. Il déteste le vice, et le punist severe. » 1395
Il reproche à son tour à Nabuchodonosor de n’avoir pas tenu compte des prophéties annonçant la venue du Messie.
Tout le drame est noué autour de cette querelle de croyance religieuse.
Comme dans toute tragédie, les faits sont terribles, et désespérants.
La pièce nous présente tout l’argumentaire des ces deux principaux antagonistes.
Nabuchodonosor , même si la mère de Sédécie tente de s’interposer, exerce une vengeance terrible. Il fait décapiter le grand prêtre, égorger les enfants de Sédécie, mais garde ce dernier en vie tout en lui faisant crever les yeux.
A la fin de la pièce, le Prophète revient sur scène pour prédire la renaissance de Jérusalem, la venue du Messie et la fin de Babylone.
Robert GARNIER par cette dernière œuvre se met sans