Les inégalités à l’école



Document 1:

1°) D’après L’INSEE, en 1984 seulement 10% des fils d’ouvriers accédaient à l’enseignement supérieur contre 50% des fils cadres. En 2002, la part augmente des deux côtés mais celle des fils des personnes les plus diplômées reste la plus importante. En effet on voit que 35% des fils d’ouvriers y avaient accés contre 76% des fils de cadres. En dix huit ans, même si les deux parts ont largement augmenté, l’écart entre les deux classes sociales est resté le même(il est d’environ quarante points).

Document 2:

Ce document est un texte extrait du livre de Pierre Bourdieu et Jean-Claude Passeron, Les héritiers ( les étudiants et la culture, Minuit) publié en 1985.

2°) Les mots «milieu d’origine»(l.3), «habitudes »(l.3), « entraînements »(l.4) sont des mots qui définissent le capital culturel.

3°) Le capital culturel ne dépend pas du revenu. En effet il est inégalement répartit entre les étudiants venant de milieux sociaux différents car il correspond à une connaissance des œuvres artistiques qui peut avoir lieu uniquement en fréquentant les musées, théâtres, opéras…

4°) Le passage soulignés signifie que si un étudiant fréquente des lieux comme le théâtre, les musées… c’est surtout dû au milieu social dans lequel il a grandi qu’à l’intérêt qu’il porte à l’art.

5°) D’après cet extrait, le paradigme utilisé par les auteurs pour expliquer l’échec ou la réussite à l’école est le holisme (ou sociologie durkheimienne) car on voit ici que c’est le milieu social qui détermine la fréquentation de lieux artistiques. C’est donc le groupe qui agit sur l’individu sans que celui-ci ne puisse décider de quoi que ce soit. Il est expliqué dans le texte que la culture est une condition pour réussir ses études universitaires.

Document 3:

Le document 3 est un texte de Raymond Boudon extrait de L’inégalité des chances, la mobilité sociale dans les sociétés industrielles publié en 1979.

6°) Le champs lexical