Les lettres persanes, usbek à hassein, dervis de la montagne jaron, lettre xcvii. montesquieu.
Introduction : Le texte suivant est un extrait des Lettres persanes de Montesquieu. Cet auteur est rappelons le un philosophe des Lumière, mouvement littéraire et idéologique du 18ème siècle. Ces philosophes défendaient le droit de savoir et s’opposaient en particulier à la religion. Il utilise une fiction orientale pour avoir une vision étrangère sur la France du XVIIIème siècle. Ainsi, à travers ce roman épistolaire et la vision d’un persan sur la France, Montesquieu évite la censure et critique librement certaines faces de la société française. Ce texte est la lettre n° XCVII. Elle est expédiée par Usbek de Paris le 10 de la lune de Chabban en 1716, à Hassein un Dervis de la montagne de Jaron. Il lui décrit son voyage et tous ce qu’il apprend au cours de celui-ci. Il en arrive ainsi sur le thème de la philosophie. Naît alors une opposition entre croyance et philosophie, la croyance étant représentée par le Dervis. Nous allons montrer en quoi la relation imposée par la lettre permet la valorisation de la philosophie. Une première partie expliquera comment la persuasion est mise au service de la critique pour mieux aborder dans une seconde partie le fait que la philosophie est une nouvelle façon de pensée.
I.La persuasion au service de la critique.
a)Cadre oriental.
Fiction orientale, le destinataire est un Dervis donc un religieux oriental
Il y a un décalage géographique Paris / montagne du Jaron, cela entraîne un décalage politique et social :
-cela permet d’éviter la censure
-ainsi que de faire prendre du recul au lecteur et d’exercer un esprit critique sur la situation.
b)Politesse vis à vis du Dervis.
Il y a une certaine relation qui est imposée par la lettre, respect d’Usbek vis à vis de Hassein. Présence d’une double énonciation, « Ô toi, sage Dervis » (L.1).
Utilisation de la flatterie par Usbek :