Les liaisons dangereuses, lettre 81.

L’affirmation de soi

CL de la volonté et des caprices. Elle domine les autres, ici hommes et surtout amants. Elle se sent supérieur aux femmes et aux politiques (77-78). Elle obtient la liberté par une maitrise absolue d’elle-même. Elle dissimule sentiments (59-60). Totale indépendance par rapport à l’extérieur (62-64). Vraie liberté de penser (70), elle n’obéis qu’à elle-même (34-35). => Hypocrisie. Elle se dit être son propre ouvrage (40). Refus d’être comme les autres femmes, veut être indépendante. S’est affranchis de l’éducation (44-45). Processus d’autocréation à travers l’observation, l’expérience et le travail sur soi-même. Elle se prend pour Dieu qui façonne sa créature : montre son orgueil. Les temps du passé sont utilisés, rétrospection/autobiographie.
Différentes étapes chronologiques et méthodologiques. Observation, simulation, dissimulation, étudie les autres, expérience de la sexualité. Vocabulaire de l’apprentissage, qui montre bien que c’est un roman d’apprentissage. Seulement il est plus original car il n’y a pas d’initiateur, elle s’apprend toute seule. Elle veut, a travers cette affirmation de soi, sa supériorité incontestable et montrer à Valmont quelle est un redoutable adversaire.

L’hypocrisie libertine :

CL de l’observation et de l’étude. Elle travail uniquement avec son intellect. Elle renie son corps (89) ; Pas de place pour les sentiments. CL de l’apparence. Dissimuler, cacher, réprimer/montrer, voir. Pour elle la société est un spectacle où tout est feint. L’hypocrisie est une arme, rempart entre son intériorité et la volonté extérieur. Cette arme lui permet de sauvegarder sa liberté. Nuit de noces : elle utilise un vocabulaire intellectuel pour décrire un moment qui ne devrait pas l’être. « Savoir, instruire, réflexion, observation, recueillir, méditer… ». Elle se démarque des autres femmes qui sont dans le sentiment, qui ressentent de l’embarra, de la crainte. Le