Les liaisons dangereuses , commentaire
Les liaisons dangereuses (1782)
Commentaire composé
Les liaisons dangereuses est un roman épistolaire écrit par Choderlos de Laclos en 1782. Cet auteur connu pour être un écrivain à scandales inscrit son roman dans l’idéologie des Lumières.
Les liaisons dangereuses est ancré dans la tradition du libertinage des mœurs et défend l’émancipation de la femme à travers plusieurs personnages dont Madame de Merteuil.
Comment Madame de Montreuil, par cette lettre, incarne-t-elle la révolte des femmes contre la société ?
Pour répondre à cette question nous allons dans un premier temps étudier la protestation dégagée par cette lettre, puis la contestation des femmes de cette époque puis enfin le portrait d’une libertine.
Cet extrait du roman est une lettre de Madame de Merteuil en réponse au Vicomte de Valmont, ces deux personnages semblent plutôt intimes d’après les marques de la situation d’énonciation telles que « je vous ai vu quelquefois si étonné » (l.34-35) ou « gardez vos conseils et vos craintes » (l.9). Dans cette lettre, la marquise paraît indignée du témoignage des inquiétudes d’ordre libertines du vicomte de Valmont et tente de le persuader qu’il a tort. En effet, on remarque une image frappante dans sont plaidoyer « ces tyrans détrônés devenus mes esclaves » (l.5), ainsi qu’une anaphore « Si cependant…; Si j’ai su…; si au milieu… » (l.1 à 7) et une question rhétorique : « n’avez-vous pas dû en conclure que, née pour venger mon sexe et maîtriser le vôtre, j’avais su me créer des moyens inconnus jusqu'à moi ? (l.7 à 8).
La marquise de Merteuil dans ce texte oppose deux type de femmes : les femmes mises au monde pour « maîtriser » l’homme et celle qui se disent « à sentiments » et attachées aux principes religieux mais qui ont des principes choisis au hasard et suivis par habitude.
Cette lettre est une lettre de protestation à l’égard des hommes craignant la liberté des mœurs chez la femme et condamnant les plaisirs