SECTION 2: LES LIMITES DE L'ABSOLUTISME

Les doctrines de l'absolutisme (Bodin, Bossuet...) désignent un grand gagnant: l'Etat.
Le roi travaille pour l'Etat (cf Mémoires de Louis XIV). Le roi de l'ancien régime c'est le serviteur de l'Etat, il exerce le plus important des offices. Le roi est souverain mais cette souveraineté ne lui appartient pas, cette souveraineté appartient à l'Etat. Le roi ne fait qu'exercer au nom de l'Etat une autorité souveraine. On peut donc parler d'absolutisme de l'Etat.
La royauté est absorbée par l'Etat. Le roi ne s'appartient pas, il n'a pas de vie privée.

Le roi n'a pas de patrimoine privé, il est riche selon les richesse de l'Etat. Sa personne et ses biens sont la propriété de l'Etat. Tout ce que le roi possède au moment où il monte sur le trône, ça tombe au domaine de la couronne (cf Henri IV qui avait un riche patrimoine avant de monter sur le trône).
L'absolutisme n'est pas sans limite, que la volonté royale se heurte à des freins et c'est ce qui permet à l'Etat de ne pas devenir tyrannique.

1 – Les barrière morale

Par ces barrières morales, le roi doit préserver les libertés de ses sujets.

Trois barrières morales:

- la conscience chrétienne du roi, le roi est responsable devant Dieu de ses actes, il rend des comptes à Dieu sur l'administration et la manière dont il gère son peuple. La monarchie lui donne des droits et lui impose des devoirs.
Bossuet: Le roi doit gouverner avec bonté et intelligence.

- La deuxième chose: le droit naturel, repart contre l'arbitraire. Ce droit est un droit commun à tous les hommes qui en fait des êtres inviolables dans leur personne et dans leur bien. - La notion d'honneur, selon Montesquieu c'est le soutien des monarchie. « Un roi qui gouverne avec honneur sera toujours un bon roi ».

Aucune sanction si le roi outre-passe ces barrières morales mais certains catholiques ou protestants considèrent que les sujets peuvent résister plus ou moins activement, ou même