Les limites du modèle économique néoclassique.
En effet, le modèle néoclassique se montrait peu réalisable et c’est ce qui va être assez critiqué : le modèle néoclassique a ses limites. Il est dit que la théorie économique néoclassique ne cherche pas à expliquer le monde réel, mais plutôt à décrire un monde utopique où l’homme est considéré d’une manière trop simplifiée, comme un « homme économique » ce qui peut poser un problème car cet « homme économique » peut être complètement différent de « l’homme réel ». De plus, l’économie néoclassique repose trop fortement sur des modèles mathématiques complexes comme ceux qu’utilise la théorie de l’équilibre général, sans se demander si ces modèles décrivent bien l’économie réelle. Nombreux sont ceux qui pensent que toute tentative de représenter un système aussi complexe que l’économie moderne par un modèle mathématique est irréaliste et vouée à l’échec. Une réponse à cette critique a été proposée par Milton Friedman, pour qui « les théories doivent être jugées d’après leur capacité à prédire les évènements plutôt que par le réalisme de leurs hypothèses ». Bien entendu, les critiques disent que l’économie néoclassique (comme d’autres branches de l’économie) n’a pas tenu toutes ses prédictions.
La première limite correspond au fait que l’on ne tient pas compte de l’existence du monopole (ou oligopole). Cela peut poser un problème car ce type d’entreprise a une grande importance, on ne peut pas les négliger : dans certains secteurs les grosses firmes se partagent quasiment tout le marché.
Ensuite, l’hypothèse de rendements d’échelle décroissants fait parti des limites de ce modèle.
Cette hypothèse dit qu’en augmentant la quantité utilisée d’un facteur, celle de l’autre restant fixe, on obtient une quantité supplémentaire de produits de moins en moins grande (la production augmente, mais de moins en vite).
Cette loi