Les liquides de l'organisme
Les compartiments liquidiens : répartition et composition A) Les liquides de l’organisme – homéostasie
Variations du milieu et adaptation
L’organisme est sans cesse soumis à des conditions extérieures changeantes. L’observation de l’homéostasie cellulaire chez l’Homme a montré cependant que notre espèce possédait des mécanismes permettant une adaptation (le rein, par exemple, joue un rôle de choix). Le médecin sait que, chez l’adulte en bonne santé, la quantité totale d’eau de l’organisme reste sensiblement la même d’un jour à l’autre, même si les apports et les sorties subissent des variations importantes. Par exemple on peut être isolé, loin d’un point d’eau, et par conséquent il se présente une impossibilité de boire, sans pour autant en mourir.
Tous les désordres qui vont toucher le rein vont avoir des conséquences sur cet équilibre. Deux situations extrêmes : l’eau va s’accumuler, ou l’eau va partir en trop grande quantité.
Prenons un de ces exemples : si l’eau est en trop grande quantité. Le premier signe est l’augmentation du poids, et l’augmentation de volume de certains organes. Un organe qui est dans une boîte dont les dimensions sont non variables, comme la boîte crânienne, et qui gonfle, va causer des problèmes pouvant aller jusqu’aux lésions irréversibles du cerveau. Maintenant, parlons un peu du rein.
Le volume urinaire moyen quotidien chez une personne normale s’élève à 1,5L.
L’osmolarité de la première urine (urine dite « primitive ») est d’environ 300 mOsm/L. Forcément, il y a des variations en fonction de la quantité d’eau que l’on boit ou que l’on ne boit pas. Si l’on urine moins, on concentre. Ainsi l’osmolarité finale de l’urine peut varier entre 50 et 1200 mOsm/L.
Les trois fonctions du néphron sont les suivantes :
- la filtration : c’est le mouvement du liquide du sang vers la lumière du tube contourné proximal. Elle a lieu uniquement dans le glomérule. Les capillaires