I. Le mouvement des Lumières
Ce mouvement apparait à la suite de la mort de Louis XIV, qui laisse la France, pays alors le plus peuplé d’Europe, se relever difficilement de douze années de guerre. De plus la rigueur du climat apporte la famine, l’économie se ralentit, les injustices fiscales se multiplient et l’Etat a de grandes dettes. Les persécutions contre les protestants et les jansénismes s’intensifient. Néanmoins la censure est moins forte sous la régence et permet donc aux philosophes d’exprimer leurs idées de façon plus libre. Cette forme de liberté permet donc l’éclosion du mouvement des Lumières, qui touche l’Europe entière. L’esprit des Lumières doit aussi son développement à une plus grande facilité à voyager. Cela permet l’apport d’un regard extérieur sur un pays qui n’est pas le sien. Malgré les guerres continues entre eux, les pays européens partagent le même esprit des Lumières, c’est l’Europe des Lumières. Cette évolution se développe grâce à des débats ou conversations qui confrontent les idées de chacun même si une tendance commune est présente. Le nom de « Lumières » vient de la volonté des philosophes du XVIII siècle, « d’éclairer l’esprit des hommes par l’usage de la raison, en combattant l’ignorance et les préjugés ». Le mouvement des Lumières va toucher aussi bien la philosophie, l’art, que la littérature et va transformer la société. Les Lumières naissent aussi des avancées des sciences et de l’étude de terre non européenne. Les sciences progressent de façon spectaculaire : physique, chimie, biologie, sociologie et psychologie. Elles permettent de nombreux progrès techniques dans l’électricité, l’observation par télescope ou par microscope, et des inventions modernes telles la machine à vapeur ou la montgolfière. Ainsi Newton est le savant qui a su réduire à un principe simple les mouvements des corps dans le ciel comme sur terre. Les découvertes de territoires inexplorés contribuent aussi à la prise de conscience des Lumières. Les