Les maladies aux moyen age
La variole se répand en méditerranée au XIIe siècle. Le scorbut et d’autres maladies liées au manque de vitamines gagnent les troupes qui voyagent vers la terre Sainte, surtout s’ils sont nourris avec des charcuteries et salaisons. La grippe arrive à Venise au environ de 1172, elle parcourt l’Italie, la France, Angleterre et Saxe. Deux épidémies dominent le XIIe siècle :
* Le début du siècle est marqué par l’ergotisme, le mal des ardents ou le feu de Saint Antoine. Réputée survenir pendant les périodes de débauche collective, cette maladie est provoquée par l’ergot, champignon qui se développe sur le seigle lorsqu’il est mal conservé.
Dans sa forme aiguë, elle se caractérise par des spasmes, contractures, délires suivie rapidement de la mort. Dans sa forme faible elle se manifeste par des cauchemars, d’énormes vésicules pleines de sérosités qui poussent sous la peau. Les membres sont pris de douleur puis noircissent et cassent à l’articulation. La gangrène sèche des membres.
Un malade de l’ergotisme
* La lèpre connaît son apogée au XIIème siècle. Elle est perçue comme corruption du corps car l’âme est corrompue. En réalité elle est due à une bactérie qui se transmet par les postillons, le contact d’une plaie avec des muqueuses infectées ou des objets souillés comme les vêtements et les draps. Sa période d’incubation est longue de plusieurs années, et ce sont souvent les jeunes adultes qui la développent.
Bien que non mortelle, la lèpre a des effets très handicapants qui touchent non seulement la peau, mais aussi les yeux, le nez, parfois les organes internes et finie par l’amputation de certains membres. S’y ajoutent des conséquences sociales : l’isolement et la mort au monde.
Un lépreux au Moyen Age
Le fléau des fléaux : la