Les migrants climatiques, l'exemple de la ville de dacca
En 2005, au Bangladesh, la moitié de l’île de Bhola s’est retrouvée engloutie sous les eaux, prés de 500000 personnes se sont retrouvées sans-abris. On peut les considérer comme étant les premiers réfugiés climatiques du monde. Les changements climatiques qui affectent notre planète en lien avec le global warming, semblent modifier la structure et les motivations des migrations internationales. C’est dans son rapport, sur les changements climatiques et les effets secondaires que cela impliquera, que le GIEC (groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) appelle à des mesures urgentes pour considérer ces nouveaux types de migration. En effet le Bangladesh est considéré comme le pays où il y’a le plus de personnes exposées aux effets secondaires du changement climatique : montée du niveau des océans, fontes des glaces de l’Himalaya, Cyclones… Dans ce même rapport, il est énoncé que si ces « exodes » continuent dans ce pays, Dacca, la capitale, ne pourra pas absorber tout cet exode rural massif. Mais quelles mesures doit-on adopter pour encadrer le problème? Quel statut doit-on accorder à ces personnes ?(un statut de réfugié ?) Faut-il engager la responsabilité des pays du nord dans ces déplacements ?
← Comment qualifier ces nouveaux migrants ?
Il y’a plusieurs noms pour les qualifier : -le plus neutre étant les migrants écologiques définis par l’organisation internationale des migrations comme : « les personnes qui, pour des raisons contraignantes de changement soudain ou progressif de l’environnement, sont obligées de quitter leur résidence habituelle ». On retrouve pour la première fois l’acception de cette notion dans les travaux de Vogt en 1946 : ecological displaced persons.
-le terme de réfugié environnemental existe depuis 1985, expression créée par la PNUE (programme environnemental des Nation Unies). Son auteur est un Egyptien : E.El Hinnawi. Définit comme : «