Les migrations internationales reflet des inegalités des richesses
La principale motivation des migrations reste économique : les migrants viennent des pays pauvres et se dirigent vers les pays riches pour y trouver un emploi et de meilleures conditions de vie. Les migrations se sont beaucoup développées à partir de 1950 et de la croissance des pays occidentaux (Les Trente Glorieuses). Mais depuis la crise de 1973, les pays occidentaux ont limité l’immigration. Celle-ci s’est néanmoins poursuivie avec le regroupement familial et l’immigration clandestine. Les flux de travailleurs répondent souvent à des facteurs historiques et culturels (les migrants des pays francophones d’Afrique émigrent plutôt vers la France). Parfois ils sont motivés par la proximité des pays riches (Marocains vers l’Espagne, Mexicains vers les Etats-Unis). On peut aussi remarquer des flux de courte distance à l’intérieur des pays du Nord : depuis la chute du mur de Berlin des travailleurs d’Europe de l’Est gagnent les pays d’Europe de l’Ouest. De même, des mouvements migratoires s’opèrent entre pays du Sud (Philippins, Indiens vers les monarchies pétrolières du Golfe Persique, Ghanéens vers le Nigeria, Mozambicains en Afrique du Sud).
Les immigrés sont pour le plus grand nombre des travailleurs peu qualifiés et employés dans des métiers que délaissent les nationaux des pays riches : ouvriers agricoles (Chicanos mexicains aux Etats-Unis), ouvriers du bâtiment, agents de nettoyage. La mondialisation favorise aussi les migrations de personnes très qualifiés (ingénieurs, médecins, scientifiques, professeurs) venant tous les continents attirés par les hauts salaires des pays riches (Etats-Unis en premier lieu) ou des pays émergents (Egyptiens, Tunisiens dans les Emirats arabes unis). Les réfugiés sont des personnes fuyant la guerre (Rwanda, Bosnie), et les atteintes au droit