Les miserables, arguments de lectures
Les misérables, de Victor Hugo, est un chef d’œuvre de la littérature française. J’ai lu le tome 1, Fantine, et j’ai beaucoup aimé le style d’Hugo, sa façon de mêler le dramatique avec une réflexion politiques et historiques m’a passionné. Ce roman n’était pas facile à lire, les longues descriptions des personnages qui peignent leurs traits et caractère dans les moindres détails étaient parfois un peu ennuyeuses. À la fin de ma lecture, j’ai presque regretté la lecture des cents premières pages, en effet même si Hugo prévient clairement le lecteur que l’évêque de Digne « ne touche en aucune manière au fond même de ce que nous avons a raconter » (incipit), je pensais réellement que la fiction était mise en route, mais le personnage principal du roman, Jean Valjean, apparait seulement dans le livre deuxième. Cette longue description de la vie et des la routine de l’évêque me paraissait passionnante sur le moment, mais j’ai rapidement remarqué que ça vie n’est d’aucune réel importance comparé à celle de Jean, Fantine et Cosette, qui sont les misérables. Hugo évite les sous entendu lorsque l’on remarque qu’il critique un aspect de la société et de sa politique, il écrit un chapitre entier sur cette réflexion politique. Le chapitre qui m’a marqué est celui où Hugo décrit la femme et son statut dans la société de son époque. Il écrit : « On dit que l’esclavage a disparu de la civilisation européenne. C’est une erreur. Il existe toujours, mais il ne pèse plus que sur la femme, et il s’appelle prostitution. » (Chapitre 11, livre cinquième-La descente). Cette phrase m’a touché car elle est vrai pour toutes les époques, elle reste actuelle et ne vieillit pas ; ce genre de phrase fait en sorte que le roman soit actuel tout en racontant des faits d’une autre époque. Aucuns détails n’échappent à la plume d’Hugo, il dit tout sur tout le monde, ce surplus de détails qui parait parfois inutile, permet pourtant