Les misérables

527 mots 3 pages
En quoi cette pièce relève-t-elle du baroque ?

La structure complexe de la pièce, basée sur des enchâssements successifs (théâtre dans le théâtre) et un jeu d'apparences trompeuses (la fausse mort de Clindor), a pour but d'égarer le lecteur. Le jeu des illusions s'inscrit dans l'idée baroque selon laquelle la vie est un théâtre et on voit dans cette pièce comment Corneille exploite cette idée lorsque se confondent la vraie vie de Clindor et le rôle qu'il joue. Le déguisement, le changement d'identité sont autant de marques de l'imprégnation baroque sur cette pièce. L'homme devient un véritable Prothé. La grotte peut également être interprétée comme une métaphore du théâtre avec sa scène et ses spectateurs.

La règle des trois unités n’est pas respectée car:
- deux années s'écoulent entre la fin de l'acte IV et le début de l'acte V ce qui est inconciliable avec l'unité de temps ;
- l'unité de lieu est également mise à mal puisque l'acte I s'ouvre dans la grotte d'Alcandre (en Touraine), les trois actes suivants se passent à Bordeaux, tandis que le dernier à lieu à Paris.
Et enfin - l'enchevêtrement des intrigues brise l'unité d'action ;

Pour conclure bien que cette pièce : bien que cette pièce ressorte principalement du théâtre baroque, certains passages sont tragique. Malgré la légèreté des intrigues amoureuses, le thème de la mort se retrouve en effet à plusieurs reprises. Il y a bien sûr la fausse mort de Clindor qui vient, un instant, plonger la pièce dans une atmosphère tragique. Cet événement vient plonger le spectateur dans des sentiments mêlés de Terreur et de Pitié (incarnés dans le personnage de Pridamant). Lorsque l'on se rappelle que ce sont là les deux grandes émotions théâtrales selon Aristote, on devine aisément ce que cet épisode contient de classicisme en germes. Cependant les passages les plus marquants de cette thématique sont incontestablement les monologues d'Isabelle (IV, 1) et de Clindor (IV, 7). Désespérée par le « jugement

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